Chassagneux Alain

Alain CHASSAGNEUX vit à Caluire dans la banlieue Nord de Lugdunum, ancienne capitale des Gaules. Il est né en 1957 après J-C, à Gumières, petit village gaulois du Haut-Forez à qui il vient de consacrer sa première publication, confiée comme il se doit… aux Editions des Monts d’Arverne. Selon la classification dressée par Bernard Pingaud dans son ouvrage : « Les anneaux du manège » (ah ! cette image revigorante de « ces manèges d’enfants où chaque passage est l’occasion d’accrocher un anneau »), il se définit volontiers comme un « écriveur » à savoir celui qui « à la différence de l’écrivain, qui voit toujours à l’horizon le produit de son travail - le texte achevé, l’œuvre - se contente d’écrire indéfiniment ». Tout en continuant à sacrifier à l’exercice de l’écriture solitaire dont il ne s’est pas lassé, il vient de découvrir à l’occasion de cette seule et unique parution à ce jour, les joies et les vicissitudes qui entourent la promotion et la diffusion d’un livre… Participation à des séances de dédicaces houleuses où les chalands trépignent et se bousculent à son arrivée ou bien encore à la Fête du Livre de Furania aux côtés de ses pairs d’un jour, Douglas Kennedy (fort sympathique au demeurant mais visiblement peu soucieux de lui faire de l’ombre) ou dans un tout autre registre, l’immense et néanmoins plus discret Michel Butor. L’essentiel n’étant-il pas de traquer et de débusquer en tous lieux et en toutes circonstances, ce lecteur idéal tant convoité, celui-là même dont il sera si difficile, après coup, de tempérer l’enthousiasme ? Cet « auteur du dimanche » qui écrit en réalité, plutôt en semaine, quand ces occupations professionnelles lui en laissent le loisir, s’est visiblement pris au jeu de cette belle aventure tout à fait inattendue. Il ne dépend aujourd’hui, que de l’intérêt que quelques amateurs éclairés marqueront ici ou là, à ce premier opus, pour qu’il soit suivi, au bas mot … d’une trentaine d’autres. Il s’estimera de toutes les façons, assez récompensé de ses efforts si l’un ou l’autre de ces aficionados s’y reconnaît, s’y retrouve, les livres n’étant après tout (nouvel emprunt fait à Pingaud) que « des prétextes offerts à l’imagination du lecteur ». http://villageforez.free.fr/