ISBN 9782366540765 - format 16 x 24 cm - 394 pages
Auteur : Gilles-Antoine DESCROIX
L'auteur :
Fils de René Descroix, peintre portraitiste et de son épouse Marthe, Gilles-Antoine Descroix est un homme d’art et de poésie.
Il a choisi de vivre dans un hameau d’une petite commune du Puy de Dôme, loin des logiques politiques ou économiques, consacrant son temps à ses ruches, à l’écriture et à sa famille.
Auteur de plusieurs romans (La dentellière du hameau des bois noirs, Le vielleux d’Issandolanges, Une si jolie petite ville) Gilles-Antoine Descroix recrée des légendes du passé avec les mots d’aujourd’hui.
Témoin à la foi des souffrances et des merveilles de son époque, il raconte aussi des destins dramatiques ou rédige des essais sur le symbolisme maçonnique.
« hier n’est pas si loin, le jour d’avant on l’appelait demain »
Avec cet ouvrage, Gilles-Antoine Descroix fait un retour dans sa ville natale, un retour dans sa mémoire et dans ses rencontres, un retour qu’il veut comme une marche en avant. Cette fois, il abandonne les peintures odorantes des forêts d’Auvergne. Il quitte les charmes discrets et parfois désuets du passé qu’il affectionne en l’écrivant au présent.
Ce passage de vie se situe à Lyon, peut-être parce que je connais l’odeur de la ville. Mais ces existences peuvent se raconter ailleurs dans des rues d’un autre lieu. Les solitudes que l’on se force à vivre parfois pour exister se ressemblent souvent.
Une fin d’adolescence troublée et troublante sur fond d’anorexie. Une rencontre. Un premier amour ou simple curiosité sentimentale. Charnière entre la poésie et la réalité de la vie imaginée, entre un trop court passé et un avenir à définir. Des rêves d’un demain basés sur un seul hier qui peuvent conduire jusqu’à l’hôpital psychiatrique.
Laurent, sa mère, sa sœur, sont dans un univers qui se veut protecteur. Un père qui vit au conditionnel l’éducation de ses enfants. Une grand-mère qui veut encore croire qu’elle règne sur un monde qui n’est plus. Une autre grand-mère qui ne croit qu’au bonheur des gens.
Le bien et le mal s’entrelacent et se confondent. Qui ne veut pas entendre le bien, qui écoute le mal ? Sans doute l’oreille de Satan ou simplement...
… des ombres qui dansent sur les murs.