Fille d’instituteurs du Puy de Dôme, après une scolarité agitée, Simone Rampon poursuivit à Paris des études de médecine commencées à Clermont-Ferrand. Là, elle se révéla dynamique et pugnace et marqua de son empreinte la rhumatologie parisienne où elle a laissé de très bons souvenirs. Revenue en Auvergne où elle dut combattre pour se faire une place, elle constitua une des plus importantes clientèles de sa spécialité. En 1961 elle devint la première femme agrégée de médecine interne en France. Animée par le désir de faire progresser la connaissance et de la transmettre, elle mena ensuite une carrière universitaire et fit partie des éléments moteurs qui assurèrent la réussite du CHU Gabriel Montpied. À la tête d’une école de rhumatologie dans laquelle la recherche clinique était très développée, elle dispensa un enseignement de qualité et rigoureux. Elle renforça les liens de sa discipline avec son environnement technologique et fut directrice de l’école de kinésithérapie de Clermont-Ferrand. Elle comprit très vite ce que l’immunologie pouvait apporter à la rhumatologie qu’elle contribua ainsi à faire évoluer.